Comme prévu, la séance a été très difficile à la Bourse de Tunis. La complication des tensions politiques, couplée à une aggravation de la notation souveraine de la Tunisie par Standard & Poor's, d'un cran, à BB-, dans la catégorie « speculative Grade », assortie d'une perspective négative, ont consolidé l'attentisme des investisseurs.

Le baromètre de toutes les valeurs cotées a ainsi passé toute la séance dans le rouge pour clôturer sur une baisse de 0,21% à 4625,60 points.

Le flux transactionnel global ressort en amélioration de plus de 200%, par rapport au volume traité la veille, à 6,241 MTND. Dans cette lignée, la part du lion revient pour la deuxième séance consécutive au titre AMS qui a drainé 1,394 MTND, soit 22% de l'ensemble du négoce.

Au terme des plus fortes hausses, AMS demeure parmi les valeurs les plus recherchées. Le titre s’est apprécié de 1,34% à 12,860 TND consolidant son rendement à 14.11% depuis le début de l’année.

La léthargie du marché boursier provient de la contre-performance de 32 valeurs et notamment celles appartenant aux secteurs phares de la cote, tels que : Banques, Assurances et Leasing. Le côté obscure du tableau révèle une contraction de la SIPHAT (-2,95% à 8,870 TND).

Non loin dernière la GIF s’est replié de 2,64% à 5,160 TND. La société a publié aujourd'hui un communiqué faisant état d'un conflit collectif de travail, né depuis juin 2009 ; suite à l’extension du champ d’application de la Convention collective nationale de la fonderie, de la métallurgie et de la construction mécanique, un groupe de travailleurs a saisi le Conseil de prud’hommes le 29/11/2011 et obtenu, au mois de novembre 2012, des jugements en première instance ordonnant l’application des dispositions salariales de La Nouvelle Convention sur des périodes antérieures à la date de son entrée en vigueur, tant légale que conventionnelle, pour que la somme globale de 6MTND. Ces jugements, rendus au bénéfice des prétentions des salariés, ont fait l’objet de recours en Appel, dans les délais légaux.