Notes de recherche
MCP DAILY 20 11 2012
476 ko 20.11.2012
Le marché actions tunisien peine à retrouver un mouvement directionnel bien tranché. Les mouvements demeurent très erratiques avec des
impulsions qui sont très rapidement retracées. Il est donc très difficile de se positionner sans le risque d’y laisser quelques moins-values.
A l’issue de cette séance, l’indice perd 0,49% à 4 850,88 points. Le volume de la séance a été assez fourni totalisant près de 9 MTND drainé à hauteur de 37% par le titre Carthage Cement.
La séance d’aujourd’hui a été marquée par la reprise de la cotation du titre ENNAKL, après l’aboutissement de la cession de 60% du capital à 12,850 TND l’action, un prix jugé en deçà des attentes et l’évolution du cours du titre a parfaitement traduit le mécontentement des investisseurs.
Le titre a très rapidement perdu du terrain et a fini par se délester de 3,82% à 12,310 TND, soit la plus forte baisse de la journée.
Le marché a également sanctionné ELECTROSTAR qui s’est affaissée de 2,96% à 22,610 TND. L’annonce de la proposition d’une
augmentation de capital d’un montant 3,5MTND par la création et l’émission de 700000 actions nouvelles au prix d’émission de 15D (5D de
valeur nominale et 10D de prime d’émission), n’a eu aucun effet sur la cote. Le titre n’attire plus les investisseurs qui croient désormais en sa
surévaluation.
Par ailleurs, ces derniers attendent la reprise de la cotation du titre BT. Rappelons que les 13% du capital de la banque ont été attribuées au
fonds luxembourgeois « Royal Luxembourg » Ledit fonds a fait une offre de 207 MDT, ce qui équivaut à 14,800 DT l’action, dépassant ainsi de 18,4% son cours échangé sur la cote.
Cette opération a, à notre sens, une forte symbolique traduisant l’intérêt toujours grandissant des investisseurs étranger à l’égard de la Tunisie et surtout à l’égard de notre système bancaire.
A Paris, la nouvelle et non des moindres a frappé la place cet après midi. L'agence de notation Moody's a privé à son tour la France de la note financière d'excellence Aaa, dix mois après Standard and Poor's, une sanction aussitôt prise par le gouvernement comme une incitation à
appliquer "rapidement" ses réformes.
La dette publique de long terme de la France est désormais notée Aa1 par Moody's, soit un cran en-dessous de la meilleure distinction dont elle jouissait jusque-là. Mais l'agence a aussi assorti cette note d'une perspective négative, ce qui signifie qu'elle menace de l'abaisser à nouveau à moyen terme.
Le marché s’est tout de même ressaisi à la fin de la séance et le Cac 40 a pris 0,65% à 3462,06 points.
Du coté de Wall Street, une mauvaise nouvelle concernant Hewlett Packard a ébranlé la place. Hewlett Packard a annoncé aujourd’hui, qu'en
plus des coûts de sa restructuration, la société devrait payer la note pour des fraudes commises par une société qu'elle vient de racheter. Le
groupe informatique américain a chiffré à 8,8 milliards de dollars les pertes de valeur comptable liées à l'achat l'an dernier de l'éditeur britannique de logiciels Autonomy, après une OPA à 10,24 milliards de dollars. Le Dow Jones Industrial Average reculait de 29,37 points à 12.766,59 points, et le Nasdaq, de 1,31 points à 2.914,76 points. L'indice élargi S&p 500 lâchait 0,08% (-1,15 points) à 1.385,74 points. De son coté, le titre HP perd 11,72% à 11,74 dollars.
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