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Bilan des marchés boursiers en 2013
International - Stock market 15.01.2014
L’année 2013 aura été un excellent cru pour les
actions des pays développés, mais beaucoup moins bon pour les bourses émergentes.
En moyenne, les premières ont progressé de 22,5% (en euros), tandis que les
secondes ont enregistré une baisse de -6,1%. Or tout laisse penser que cette
situation va se poursuivre en 2014. L’année 2013 semble en effet avoir marqué
un tournant pour les actions des pays émergents.
Le vent a tourné et après une décennie de
sousperformance (entre 2001 et 2010), les bourses des pays développés (Amérique
du Nord, Europe, Japon…) ont commencé à prendre leur revanche. C’est une
configuration qu’il faudra prendre en compte en 2014, d’autant que les actions
de cette partie du monde sont beaucoup moins risquées que celles des pays
émergents.
Un bon cru pour la Bourse de
Paris
2013 aura également été une bonne année pour la
bourse de Paris. Elle a progressé de 22% selon l’indice CAC All-Shares qui
regroupe la totalité des actions cotées. Et si l’on regarde les performances
selon les trois grandes catégories (Grandes capitalisations, moyennes et
petites), la palme revient indéniablement aux Small et aux Mid cap qui
affichent une progression de 26,5% contre seulement 18% pour les valeurs du
CAC40.
Cette tendance à la surperformance des petites
et moyennes capitalisations devrait également se poursuivre en 2014. Elle
témoigne d’une diminution de l’aversion au risque qui se matérialise par une
augmentation de l’appétit des investisseurs pour la détention d’actions. Ce
comportement qui vise à délaisser les actifs peu risqués se retrouve également
dans les grandes classes d’actifs.
Un rendement nul pour les
emprunts d’Etat
En 2013, la performance des obligations de
l’Etat français (toutes échéances confondues) est ressortie quasi nulle. Les
taux d’intérêt à 10 ans, qui ont atteint un point bas en avril 2013 à 1,80%,
ont terminé l’année à 2,30%. C’est un niveau encore inférieur au rendement
moyen des actions françaises, lequel tourne autour de 3,20%. L’amélioration
lente et progressive de l’économie devrait encore faire remonter les taux
d’intérêt. Et quand on sait que lorsque les taux montent, le prix des
obligations baisse, il est préférable de se tourner vers les actions.
Hécatombe chez les matières
premières
Le constat est identique pour les matières
premières, lesquelles ont perdu en moyenne 13% en 2013. La plus mauvaise
performance revient sans conteste au lingot d’or qui a chuté de 30% au cours de
l’année. La surperformance du métal jaune qui s’était enclenchée en 2007 avec
la crise des subprimes est maintenant révolue. Tout comme pour les obligations,
les actions françaises ont commencé à prendre leur revanche sur la
« relique barbare ».
Source : TendanceA
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