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La notation souveraine de la Tunisie pourrait être revue à la hausse
Tunisie - Économie 10.01.2014
L'avancement du processus de transition démocratique «pourrait encourager les agences de notation à revoir à la hausse la notation de la Tunisie», a indiqué Donald Kaberuka, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Intervenant à l'occasion de la rencontre annuelle des ambassadeurs et des Etats membres de la BAD, organisée jeudi à Gammarth, M. Kaberuka, dont la banque avait suspendu, il y a quelques mois, ses programmes d’aide financière à la Tunisie, en raison de l’absence de visibilité politique dans notre pays, a réitéré la volonté de la BAD de poursuivre son appui à la Tunisie, afin que le pays puisse surmonter ses difficultés. Est-ce-à-dire que la démission du gouvernement Larayedh et la désignation d’un nouveau chef de gouvernement, Mehdi Ben Jomaâ, un technocrate indépendant, et l’élection de l’Instance supérieure indépendantes des élections (ISIE) sont perçues, aujourd’hui, par les bailleurs de fonds internationaux comme un signe positif justifiant un regain d’intérêt pour la Tunisie? On pourrait sérieusement le penser et y voir un signe d’espoir pour la reprise des financements extérieurs de l’économie tunisienne. L’Afrique du Nord à la traîne La région de l'Afrique du nord, et notamment la Tunisie, est confrontée à deux grands problèmes, à savoir le chômage expliqué par la décélération des principaux moteurs de développement et la dégradation de la note souveraine des pays, a estimé M. Kaberuka. Il a souligné, dans ce contexte, que les récentes évolutions enregistrées, notamment, celles relatives à l'avancement du processus de transition démocratique, «pourront encourager les agences de notation à revoir à la hausse la notation de la Tunisie». D'après le responsable, les perspectives de croissance pour les pays de l'Afrique du nord varient entre 2 et 3,5% ce qui est «insuffisant» pour réaliser les objectifs assignés. En revanche, il a estimé que les pays subsahariens sont en mesure d'atteindre une croissance annuelle de 6% ou plus, bien qu'ils sont confrontés à plusieurs difficultés, à savoir la mauvaise gestion des ressources naturelles, outre le problème d'infrastructure (énergie, connectivité, autoroutes…). Evoquant la question de la relocalisation des activités de la BAD à Abidjan, en Côte d'Ivoire, il a fait savoir«qu'elle se déroulera conformément à la feuille de route dans le cadre de la coopération entre les autorités tunisiennes, ivoiriennes et la BAD», afin que «tout se passe dans les meilleures conditions». Dans le même contexte, le président de la BAD a formulé l'espoir que «ce déménagement ne portera pas atteinte aux capacités opérationnelles de la Banque». |
Source: TAP
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