Actualités
Le groupe SAH Lilas sur la courbe du succès
Tunisie - Bourse 18.12.2013
Jusque-là peu loquace sur ses succès, le groupe SAH Lilas sort de
sa discrétion habituelle pour communiquer sur ses activités à l'occasion de son
introduction, cette semaine, sur la cote de la Bourse de Tunis. Voyage au coeur
d'une entreprise qui marche...
Médias et
intermédiaires en Bourse ont été invités, lundi 16 décembre, par le groupe SAH
Lilas à visiter son usine à Medjez El-Bab, gouvernorat de Béja (nord-ouest).
Pour juger de la qualité des articles d'hygiène produits par la marque.
Visite guidée dans l'univers
Lilas
Cette visite
guidée, qui a duré toute une matinée a permis aux invités d'avoir une idée sur
la fabrication des couches culottes et des lingettes pour bébé, des articles
d'hygiène pour femme ainsi que des mouchoirs, serviettes de table et papiers de
toilette de la marque Lilas. Créé en 1994 par Jalila Mezni (PDG) et Mounir
Jaiez (DGA) avec un capital de 28,9 millions de dinars (MD), le groupe termine
l'année 2013 en apothéose par une introduction sur la cote de la Bourse de
Tunis avec une opération globale portant sur 145,9 MD. Les souscriptions auront
lieu entre le 20 et le 23 décembre courant. Les futurs investisseurs peuvent
être confiants: leur placement sera bien solide.
Le groupe, créé il y a 19
ans, s'est beaucoup développé et a ouvert, au fil des ans, plusieurs sites de
production pour répondre à une demande grandissante et s'est imposé sur le
marché local. Mais aussi sur les marchés algérien, marocain et libyen.
A l'accueil
des hôtes: Zied Ammar, Directeur Général Adjoint. Ainsi que ses adjoints, et
chacun dans sa spécialité, ont expliqué les diverses phases de fabrication des
produits Lilas.
Les invités
ont pu découvrir, le temps d'une visite, comment les ouvriers travaillaient à
la chaine. De la réception de la matière première en passant par différentes
étapes jusqu'à la libération du produit fini et son stockage selon les normes
internationales exigées.
Attention particulière aux peaux sensibles
Dans les
divers sites visités, l'aspect hygiène semble primordial. Les centaines
d'ouvriers qui travaillent (24/24H et en 3 postes) et dont l'âge varie entre 20
et 35 ans sont absorbés par leur tâche machinale.
Des piles de
paquets ne dépassant pas les 11 lignes (hygiène exige) sont stockés à la sortie
en attendant la livraison aux clients et distributeurs.
Une série de
bobines géantes de cellulose à base de bois sont placées dans un autre dépôt où
la température est contrôlée.
Le site bébé et femme: des
machines partout, des broyeurs pour produire les fibres, des machines pour
imprimer, des balances pour peser les articles, d'autres pour contrôler les
élastiques et les barrières pour protection anti-fuites...
Au terme de la visite, assurée par
Hichem Mtibaâ et ses collègues, tout le monde est passé par le site lingettes
où ça sent très bon. Et pour cause. Ici, on fabrique des lingettes pratiques
pour nettoyer les peaux sensibles. La machine fabrique, humidifie (avec de
l'eau épurée et du parfum naturel) et coupe les lingettes. Puis c'est la mise
en paquets. Ici, il y a même des mini-packs très pratiques. «Ce
sont des lingettes faites à base de TNT (tissu non tissé, importé d'Allemagne).
La fermeture sécurisée grâce à un système de languette avec fermeture clipsée
pour refermer et conserver durablement l'humidité n'existe que chez Lilas»,
s'enorgueillit M. Mtibaâ.
100% coton et c'est du solide
La composition des articles n'est
certes pas indiquée sur les paquets, mais la publicité à la radio et la
télévision le dit: «Votre
enfant est enveloppé dans le coton. Je crois que nous avons tout dit. C'est
100% coton», précise encore notre guide. Et d'ajouter que le groupe
est aujourd'hui confortablement bien positionné sur le marché et les clients ne
risquent pas de changer de sitôt de fournisseur et d'aller vers les
concurrents.
En 2012, le groupe SAH a réalisé un très
bon chiffre d'affaires qui lui a permis d'améliorer son équipement avec un
investissement sur l'année de 77MDT. «Le chiffre d'affaires
consolidé est de l'ordre de 199,5MDT»,indique Zied Ammar.
Dans la même zone industrielle, «à
chaque fois qu'une usine ferme, le groupe achète l'espace, développe ses
produits et multiplie son personnel», ajoute M. Mtibaâ. Tout va
bien donc chez Lilas.
Dès l'introduction en Bourse, la
co-fondatrice Jalila Mezni compte d'ailleurs «procéder à l'augmentation de
capital par conversion de créances. Le montant de cette opération est fixé à
14,35 millions de dinars». Pour ceux qui veulent investir,
l'emplacement est confortable.