L'indice de la place de Tunis toujours dans le rouge.

Le Tunindex a démarré la journée sur une baisse de 0,17% à 4.481,89 points, mais a fini par se redresser en fin de séance clôturant sur une légère baisse de 0,09% à 4.487,55 points.

Cette mauvaise humeur générale s'explique par une poussée des craintes sur l'état de l'économie nationale, que même les bons résultats des sociétés cotées n'arrivent pas à apaiser.

Le volume transactionnel s'est, quant à lui légèrement amélioré (3,030 MTND Vs.  2,560 MTND la veille), grâce à la réalisation de trois transactions de bloc portant sur 53 100 actions UBCI au prix unitaire de 25,500 TND.

Du côté des variations, HEXABYTE s'est offerte la meilleure performance, pour un titre qui s'apprécie de 5,52% à 9,370 TND. suivie de l'action AIR LIQUIDE qui croit de 3,05% à 297,600 TND. Pour rappel, la société a enregistré, au terme du premier trimestre 2014, une baisse du chiffre d'affaires de 5% à 8,171 MTND, découlant essentiellement de la baisse de la production de 2% à 10 208 tonnes.

De son côté, lanterne rouge du Tunindex, la SIMPAR rend 2,89% à 7,720 TND, réduisant sa performance annuelle à 0,50%.

De son côté, la SPDIT se déleste de 2,89% à 7,720 TND, sous l'effet des prises de bénéfices.  Il est à noter que sa performance depuis le début de l'année  est de l'ordre de 6,57%.

Le Cac 40 consolide avant la décision de la FED

Après deux jours de hausse, le Cac 40 enclenche la marche arrière. L’indice parisien termine la séance de mercredi en baisse limitée de 0,23 %, à 4.487,39 points. La stagnation surprise de l’économie américaine au premier trimestre a refroidi les investisseurs, tout comme l’amende de 2 milliards de dollars dont pourrait écoper BNP Paribas. Les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale américaine, prévue à 20 heures.

« Zéro pointé », ou presque. Les économistes s’attendaient à un ralentissement de la croissance américaine au premier trimestre, mais pas de cette ampleur. Le département du Commerce, qui dévoilait sa première estimation en début d’après-midi, a chiffré à 0,1 % la hausse du produit intérieur brut (PIB) américain en rythme annualisé entre janvier et mars. C’est beaucoup moins que les 2,6 % enregistrés au quatrième trimestre 2013 et que la prévision de 1,2 % formulée par le consensus pour le premier trimestre 2014. Comment expliquer une telle dégringolade ? Si les dépenses de consommation sont restées bien orientées, progressant de 3 % (après 3,3 % au trimestre précédent), les investissements des entreprises ont reculé de 2,1 %, contre une hausse de 5,7 % trois mois plus tôt, les investissements résidentiels ont baissé de 5,7 % et les exportations ont chuté de 7,6 % alors qu’elles étaient en hausse de 9,5 % en fin d’année 2013, indique le département du Commerce.

Avec Les Echos

------------

© 2014, MENA Capital Partners tous droits réservés. Les informations et statistiques contenues dans ce document ont été préparées par MCP sur la base de renseignements provenant de sources considérées comme fiables. Malgré nos efforts pour mettre à disposition des informations précises, leur conformité et leur exactitude ne peuvent être garanties. Cette publication est destinée à l'information des investisseurs et ne constitue pas une offre de vente ou d'achat de titre.