Malgré l’annonce, mercredi 12 mars, de la levée de la grève des agents des finances, après le succès des négociations entre les syndicats et les autorités gouvernementales, les recettes des finances n’ont pas ouvert leurs portes jeudi matin.

Quelques agents ont, certes, travaillé, dans certaines recettes, durant une heure, mais ils ont fini par se joindre à la grève observée par leurs collègues et fermer les guichets.

Hier, le secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne de Travail (UGTT), Hfaiedh Hfaiedh, a indiqué que les agents en grève, ont été appelés à reprendre le travail après la publication du communiqué du ministère des Affaires Sociales, indiquant que les revendications ont été prises en compte et qu’elles seront mises en route dans un délai ne dépassant pas le 31 mai.

Cet accord avait été signé par les syndicalistes et le ministère au bout de 7 jours de grève. Mais, à la grande surprise des citoyens, les portes des recettes des finances sont restées fermées, et les rares bureaux qui avaient ouverts, notamment celui de la rue de Kamel Atatürk, au centre-ville de Tunis, ont fini par demander aux citoyens venus payer leurs redevances à l’Etat de rebrousser chemin.

L'UGTT affirme qu'elle a demandé aux employés des recettes des finances de reprendre le travail et accuse des partis politiques et des directeurs généraux du secteur d’être à l’origine de la fermeture inexpliquée des bureaux jeudi matin.

On a noté, cependant, que des citoyens pistonnés ont pu, malgré les portes fermées, payer leurs vignettes en ayant eu accès au bureau depuis le parking. Cela s’est passé à la recette des finances de la rue de Kamel Atatürk. Et a mis en colère les citoyens lambda qui attendaient, des heures durant, devant la porte fermée. Des bousculades et des violences verbales ont même été enregistrées.

Source: WMC

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