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Une étude de la BERD appelle les SICAR à financer l'économie du savoir en Tunisie

Tunisie - Économie 17.02.2014

Une étude de la BERD appelle les SICAR à financer l'économie du savoir en Tunisie


Les Sociétés d'investissement à Capital-risque (SICAR) sont appelées à participer au financement des projets dans l'économie du savoir, tout en repensant les moyens de financement de ces derniers". C'est ce que recommande une étude sur l'économie du savoir en Tunisie, financée par la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD).


Les recommandations de cette étude présentée lors d'un workshop tenu vendredi à Tunis, portent, aussi, sur la création d'un guichet unique dans le domaine des TIC et la réduction des délais nécessaires pour l'obtention d'un financement de trois à six mois actuellement, à trois semaines au maximum.


"La Tunisie a maintenu son rang de leadership à l'échelle africaine et sa troisième position sur le plan arabe dans le domaine des TIC", a indiqué Fadi Farra, du Bureau d'études «Whiteshield Partners» qui a réalisé cette étude (octobre 2012 - mars 2013), sur la base d'un échantillon de 100 entreprises publiques et privées, opérant dans le domaine de l'économie du savoir.


Il en ressort également qu'il est possible de réaliser un modèle de développement spécifique à l'économie du savoir, basé sur plusieurs secteurs à l'instar du paiement électronique, de la sécurité informatique, de la programmation, de l'électronique appliqué et des industries pharmaceutiques.


Le premier vice-président de l'UTICA, Hichem Elloumi, a affirmé que l'investissement dans l'économie numérique peut booster le taux de croissance à 7% en Tunisie. "Cette activité économique pourra être développée, d'autant plus que notre pays dispose des atouts nécessaires, dont notamment les compétences humaines et le développement considérable des activités de recherche et d'innovation technologique dans certains secteurs industriels (fabrication des composants automobiles et aéronautiques ainsi que les industries électroniques).

C'est ainsi que les décideurs étrangers dans l'industrie travaillent avec les entreprises tunisiennes, notamment dans les technologies de pointe, sur la base de la compétence de la main d'œuvre tunisienne et non de son coût bas , a-t-il relevé .

Par ailleurs, il a fait savoir que le nouveau code d'investissement envoie des messages positifs, à travers l'encouragement de l'investissement dans l'économie de savoir et le développement des technologies de la communication.

S'agissant du système éducatif, il a souligné l'impératif d'améliorer la qualité de l'enseignement supérieur en tout ce qui concerne l'économie de savoir.

De son côté, le secrétaire d'Etat au Développement et à la Coopération internationale, Noureddine Zekri, a indiqué que la promotion de l'économie du savoir en Tunisie permettra de relever les défis futurs, notamment ceux relatifs à la création d'emplois au profit des diplômés du supérieur.

Il appelle donc à adapter les cursus éducatifs aux besoins des entreprises opérant dans ce domaine d'activité, ce qui "facilitera l'intégration de la Tunisie dans l'espace euro-méditerranéen".

 

Source: WMC

 

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