«Ne donnons pas de faux espoirs, prévient Ouided Bouchammaoui, présidente de l’UTICA. L’année 2014 sera encore une année difficile. D’abord parce qu’elle sera impactée par les répercussions de 2013, mais aussi marquée durant au moins les six premiers mois par les aléas de la transition avant les élections. Nous attendons l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, l’adoption de la Constitution, la fixation de la date du scrutin et tout cela laissera nombre d’investisseurs surtout étrangers en attente de la stabilisation et le rétablissement de la sécurité. Mais, nous n’allons pas pour autant croiser les bras ».

Pour Mme Bouchammaoui, la grande urgence est de stimuler l’investissement créateur d’emplois et elle sait que pour cela il va falloir trouver les financements nécessaires. « Pourquoi ne pas soutenir l’idée d’un emprunt national qui sera bien utile. Entreprises et particuliers pourraient y souscrire, marquant ainsi leur engagement citoyen ». Cet appui de la part de la présidente du patronat ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd…

Source : Leaders

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