Les indices boursiers jouent au yo-yo ce jeudi, lors d'une séance marquée par la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne. Sans surprise, la BCE a maintenu son principal taux directeur inchangé mais les investisseurs suivent avec intérêt la conférence de presse du président de l'institution, Mario Draghi. Sur le front statistique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté aux États-Unis de 4.000 unités

Vers16h30, le CAC 40 parisien perd 0,15% à 3401,02 points. Le FTSE à Londres prend 0,12% à 5832,90 points. Le Dax à Francfort se repli légèrement de 0,03%. Au lendemain d'indicateurs inquiétants pour la zone euro, les investisseurs n'ont guère apprécié l'augmentation des demandes d'allocation au chômage aux États-Unis.

Les Bourses européennes ont clôturé la séance d’aujourd’hui en ordre dispersé, partagés entre l'impatience d'assister à une demande d'aide de l'Espagne, la surprise créée par des statistiques américaines meilleures que prévu et la confirmation du ralentissement économique en Europe et en Asie. Après dix séances d’alternance de hausses et de baisses, le Cac 40 s’est bardé de rouge pour une deuxième journée d’affilée affichant une baisse de 0,24% à 3406,02 points. Le FTSE et le DAX avancent de 0,3% et 0,2% respectivement, Madrid s'effrite de -0,7% et l'Euro-Stoxx50 affiche +0,05%.'Le marché entre dans sa période traditionnellement calme, avant la publication des chiffres de l'emploi américain vendredi', souligne un analyste basé à Londres.

Au lendemain d'un puissant rebond, les bourses du Vieux Continent se sont montrées hésitantes ce mardi. Les investisseurs restent attentifs à l'évolution du dossier Espagnol en attendant une éventuelle demande officielle d'aide financière de la part du pays. Moody's annoncera au cours du mois le résultat de l'examen de la note souveraine de l'Espagne, qui n'est qu'à un cran de la catégorie spéculative, indique une porte-parole de l'agence de notation citée par Reuters... Moody's avait dégradé en juin dernier la note souveraine ibérique de "A3" à "Baa3", et devait annoncer un réexamen en septembre.

Les Bourses européennes progressent à la mi-séance lundi à la faveur d'un rebond technique. Peu âpres, la hausse s’est accélérée après une bonne surprise venant des Etats-Unis sur la progression inattendue de l'activité manufacturière en septembre. À Paris, le CAC 40 regagne 2,21% à 3429,06 points après avoir accusé une baisse de 4,98% sur l'ensemble de la semaine dernière, son plus fort recul hebdomadaire depuis fin 2011. À Francfort, le Dax s'octroie 1,50% à 7 324,65 points et à Londres, le FTSE prend 1,58% à 5 832,96 points. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 s'adjuge 1,30% à 2.550,95 points.

Après avoir bien réagi dans un premier temps au budget d'austérité présenté par Madrid, les marchés actions européens n’ont cessé par la suite de perdre du terrain.

Après avoir subi la veille leur plus forte baisse en deux mois, les marchés d'actions européens tentent un rebond technique sur des rachats à bon compte. Les nombreux indicateurs du jour en Europe et aux États-Unis pèsent sur la tendance, et risquent de renforcer le sentiment d'aggravation de la crise chez les investisseurs.

Les Bourses européennes creusent leurs pertes aujourd’hui, les investisseurs craignant une nouvelle flambée de la crise de la dette dans la zone euro après de violentes manifestations contre l'austérité en Espagne et une journée de grève nationale en Grèce. À Paris, le CAC 40 plonge de 2,01% à 3.443,04 points à 10h45 GMT. À Francfort, le Dax recule de 1,56% et à Londres, le FTSE cède 1,15%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 chute de 1,94%.

En Tunisie, un nouveau coup dur à la Bourse de Tunis après le brin d’espoir dégagé au cours des dernières séances. Les banques Tunisiennes ont été reclassées dans le groupe 8 par Standard & Poor’s selon la nouvelle mise à jour de sa méthodologie BICRA (Evaluation du risque du secteur bancaire pays), avec le Liban, l'Egypte, la Géorgie, le Nigeria et le Kazakhstan, sur une échelle de 1 à 10 (allant du risque le plus bas des systèmes bancaires – groupe ’1’ – au risque le plus élevé – groupe ’10’ -). Les pays du groupe 8 ont en commun un «risque très élevé» en matière de «résilience économique», à un «risque intermédiaire» concernant le «déséquilibre économique» et à un «risque extrêmement élevé» au niveau du «risque de crédit dans l'économie» selon l’agence.

En Tunisie, la place a ouvert en nette hausse aujourd’hui boostée par la hausse des plus grandes capitalisations. L’indice a franchit, à 11h47, son plus haut de la journée, à 5034,87 points, soit une performance de 0,47%. Toutefois, à une heure de la fin de la séance, l’indice a amorcé une phase baissière au cours de laquelle plus de 15 titres sont repassé dans le rouge.

Les places européennes ont abordé cette séance des '4 sorcières' sur une note positive avec comme motif l'espoir que la situation de l'Espagne et de ses banques ne soit qu'une mauvaise passe. Il resterait même un confortable reliquat du plan d'aide de 100MdsE du début de l'été en faveur des banques ibériques pour stimuler un peu l'activité.